Un jour… Un chef-d’œuvre (110)

…Où jamais on n’entend que la vague rumeur
D’un orgue qui sanglote ou du Beffroi qui sonne.

Georges Rodenbach, 1886.

 

Orgue Thomas de la Cathédrale Notre-Dame Immaculée de Monaco (2011)

Jean-Sébastien Bach (1685-1750) Toccata et Fugue en ré mineur BWV 565, interprété au grand orgue Thomas de la Cathédrale de Monaco.

Visitez le site de la Manufacture Thomas à Stavelot

Les travaux de reconstruction du grand orgue ont été confiés à la Manufacture d’orgues Thomas (Belgique) et après 2 ans de travaux Monaco dispose, depuis décembre 2011, d’un instrument unique sur le plan architectural et musical. L’orgue dispose de 4 claviers, 79 jeux et 7 000 tuyaux à peu près. Pour sa réalisation on a utilisé les matériaux les plus nobles: sapin des Vosges pour les soufflets, érable pour la console, chêne pour la façade. De fines plaques de plexiglas dans la façade peuvent être éclairées de différentes manières pour interpréter visuellement la couleur sonore de l’instrument.

« La manufacture d’orgues Thomas, à Stavelot, a fait aveu de faillite.

C’est une véritable déflagration, dans le monde de la musique : la société Thomas a déposé son bilan, en début de semaine, et le tribunal de l’entreprise a prononcé la faillite. Cette firme est internationalement réputée pour la qualité de son travail, et des instruments neufs qu’elle fabrique, ou anciens qu’elle restaure. Elle emploie une quinzaine de personnes, des artisans d’art pour la plupart.

Voici une dizaine d’années, elle a décroché une commande pour une cathédrale monégasque, ce qui a décuplé sa notoriété, et a amené une clientèle importante, allemande, suisse, polonaise, française ou norvégienne. Mais les résultats financiers ont connu des déséquilibres de plus en plus prononcés. Les derniers chiffres laissent apparaître des pertes cumulées de plus d’un million, et des dettes à court terme d’un montant proche.

Le curateur qui a été désigné ce lundi se donne quelques jours pour examiner la possibilité d’une poursuite des activités. »

Michel Grétry, le 24 novembre 2020, lire l’article sur le site de la RTBF.