Un jour… Un chef-d’œuvre (147)

Au troisième temps de la valse
Il y a toi y a l’amour et y a moi.

Jacques Brel (1929-1978)

Camille Claudel (1864-1943), La Valse, (vers 1905), détail.

 

Antonín Dvořák (1841-1904), Sérénade pour cordes en mi majeur Op. 22 II. Tempo du Valse, interprétée par l’Academy of St. Matin-in-the-Fields, dirigée par Neville Marriner.

Entraînés dans un mouvement qui évoque les volutes décoratives de l’Art nouveau autant que les chorégraphies de Loïe Füller, les amants sont entraînés par le rythme de la danse. Ils fusionnent dans « cette Valse ivre, toute roulée et perdue dans l’étoffe de la musique, dans la tempête et le tourbillon de la danse », comme l’écrit son frère, Paul Claudel, en 1905.

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Valse d’amour

Mon cœur est en feu comme la foudre ;
Vos joues roses, parfumées de poudre,
Empourprent où l’amour y sera.

Venez danser avec moi, Madame ;
La joie s’installera dans mon âme
Et mon cœur à trois temps valsera.

Allons, valsons comme à l’opéra ;
Chantons les amants lyriques, puis
Dansons la valse toutes les nuits.

La valse est en feu comme une aura ;
Mythique, elle entoure, elle enveloppe.
Déjà, je vous aime ! Pénélope.

Claudel (Claude Lachapelle / novembre 2018)

 

Camille Claudel (1864-1943), La Valse, (vers 1905).

 

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