Quelques mots, encore, avant de vous laisser partir en vacances d’été, sur le Festival Voyages d’été 2018 qui vient de s’achever ! D’abord pour vous dire merci à tous pour votre présence qui confirme, s’il en était encore besoin, que la musique vivante est essentielle à nos vies, qu’elle procure de la joie et des émotions formidables et qu’il est possible, avec de modestes moyens budgétaires, de la faire vivre avec force.
… Qu’il est possible de vivre modestement sans l’appui de la presse qui ne s’intéresse nullement à nos concerts et festivals… nous le prouvons chaque année, même si l’on peut regretter cet inexplicable indifférence des médias tant régionaux que nationaux. J’essaie pourtant de communiquer largement et d’être présent sur les réseaux sociaux, là où, je crois, et personne ne m’a encore dit le contraire, l’on puise des informations diverses. Mais je ne veux absolument pas me lamenter, notre bilan est très positif et la fréquentation de 2018 a été légèrement supérieure à celle de l’année dernière… il en est de même pour les Concerts du mercredi. Je m’en réjouis et cela m’encourage à continuer.
Mais ce billet est surtout destiné à tous ceux qui, de près ou de loin ont participé à cette réussite. En premier lieu, ceux qui ont œuvré sans compter leurs heures, dans la chaleur intense de l’U3A pour faire fonctionner le bar, le fournir en petite restauration, servir le public durant les réceptions. Je remercie particulièrement Dominique Renier, Marie-Claire Feron, Marie-Paule Henquet et sa petite-fille si souriante et dynamique, ainsi que Liliane Leburton qui durant tout le festival ont réalisé un formidable travail.
Je tiens aussi à exprimer ma gratitude et mon admiration Yvonne Maréchal et Odette Henin qui ont assuré la billetterie avec l’efficacité et le sérieux qu’on leur connait, à Louise Cadet qui a géré avec l’aide de son équipe et avec une sympathie de tous les instants, je ne peux pas tous les citer, les tickets boissons, la tombola, la vente des programmes.
Et qu’aurions nous fait sans nos formidables photographes sans qui vous n’auriez pas tous ces souvenirs des concert ; Merci de tout cœur à Armand Mafit, Jean Cadet et Jean-Louis Perniaux pour votre talent… vous qui êtes des virtuoses de l’objectif !
Merci aussi à Jacques Grégoire, pour son art et sa générosité, et à ses élèves qui nous ont offert une exposition vraiment exceptionnelle… quel luxe de mélanger les arts visuels et auditifs ! Merci à Véronique Rossignol et à Visé Musique qui, par sa présence, sa générosité et sa sympathie, a rehaussé le festival de sa passion.
Merci à tous nos musiciens, que je prends le temps de citer une fois encore dans l’ordre de leur passage : Laurence Criquillion, Marie-Luce Dias, Isabelle Landenne, Christiana Moreau, Leonor Swyngedouw, Edward Van Marsenille, Fabienne Crutzen, François Ruelle, David Lefèvre, Gérald Évrard, Justine De Wandeler, Sabine et David Conzen, Élodie Lambert, Valère Burnon, Émilie Chenoy, Jean-Gabriel Raelet, Maud Renier, Barbara Milewska, Hélène Lieben, Vanessa Baldacci, Étienne Capelle, Thibault Lavrenov, Xavier Locus, Dominique Swinnen, Jean Schils et Marcel Cominotto ! Tous, vous avez illuminé ce début d’été et fait résonner votre talent dans notre Salle 11, suscitant les émotions les plus diverses, certes, mais toutes intenses !
Enfin, tout cela serait impossible sans la carte blanche et l’aide bienveillante que m’offre l’U3A, particulièrement Sam Kaba (Président de l’U3A), Christel Trickels (Secrétaire de l’U3A), Sébastien Herbelin, Christine Boscariol, et Habiba Ben Abdselam.
L’été commence à peine mais au Festival, on a déjà réalisé de nombreux voyages, tous en cinq jours seulement par la magie de l’art, tous plus beaux les uns que les autres. J’en éprouve une immense joie… et un peu de fierté !
Très émue en lisant votre billet, cher Jean-Marc, car il témoigne qu’on peut certes faire vivre les arts de bien belle façon par la passion et le talent comme vous le faites, mais que l’indifférence (voire le mépris) de nos gouvernants pour la culture est déplorable. Pour eux, l’événement culturel n’est utile que lorsqu’il y a une photo ou une vidéo d’eux dans la presse. Publicité contournée et gratuite… Mais ne soyons pas trop amers en ce début de vacances et saluons, comme vous le faites, les bénévoles ! Car le bénévolat est une vraie force citoyenne : désintéressée, enthousiaste, amicale, solidaire, humaniste… Donc rien n’est perdu! Bonnes vacances et surtout, bon repos après une année sur les chapeaux de roue!