La situation politique belge ne s’arrange pas ! Amer constat, il semble loin de s’arranger, nos politiciens ne prétendent même plus à former un gouvernement bientôt… ils se demandent comment renouer un dialogue brisé, comment restaurer une confiance cassée. Peut-être serait-il bon pour ces élus du peuple de s’occuper un peu plus du peuple… peut-être est-il temps, au lieu de ridiculiser une nation entière, aux yeux du monde, que ces hommes politiques relisent et méditent les sagesses antiques. Ils s’y identifieraient peut-être. Les Grecs, et à leur suite les Latins, sont les inventeurs de la politique, qu’il faut comprendre comme le fait d’organiser la vie de la cité, ou, en d’autres termes, le fait de vivre ensemble. Quelle est la société la plus juste ? Comment être ensemble ? La politique est une question éminemment philosophique car elle nous invite à penser les conditions d’une vie bonne et heureuse. Peut-être l’a-t-on oublié… florilège :
« L’homme qui est dans l’incapacité d’être membre d’une communauté ou qui n’en éprouve nullement le besoin parce qu’il se suffit à lui-même, ne fait en rien partie d’une cité, et par conséquent est ou une brute, ou un dieu. » Aristote.
« L’homme qui fait peur à tous doit sans doute avoir peur de tous. » Sénèque.
« Il n’est pas pour l’homme d’animal plus difficile à gouverner que l’homme. » Xénophon.
« C’est un grand problème de savoir à qui doit appartenir la souveraineté dans l’État. » Aristote.
« Un chef tolérant se fait mieux obéir. L’esprit de l’homme est naturellement rebelle, il se raidit quand on le contre et qu’on le force. » Sénèque.
« Platon, ce prince de l’intelligence et du savoir, pensait que les États seraient heureux si les savants et les sages se mêlaient de gouverner, si les gouvernants consacraient toute leur étude à la science et la sagesse. Cette conjugaison du savoir et du pouvoir, il l’estimait salutaire pour les États. » Cicéron.
« Promu chef de ses congénères, un loup institua que, désormais, chacun mettrait en commun le produit de sa chasse : tous en auraient part égale. De cette façon, la disette ne ferait plus les loups se dévorer entre eux. Alors, un âne s’avança et, secouant sa crinière : « Belle pensée assurément, dit-il, sortie d’un cœur de loup. Mais comment se fait-il que tu aies toi-même déposé dans ton repaire ton butin d’hier ? Allons, qu’attends-tu pour le partager ? » Et le loup confondu abrogea sa loi.
Ainsi de certains : leurs lois semblent justes, mais eux-mêmes ne les respectent pas. » Ésope.
« Il en va de l’État comme du corps humain : les maladies les plus graves partent de la tête et se propagent partout. » Pline le Jeune
« Notre constitution politique n’a rien à envier aux lois qui régissent nos voisins ; loin d’imiter les autres, nous donnons l’exemple à suivre. Du fait que l’État, chez nous, est administré dans l’intérêt de la masse et non d’une minorité, notre régime a pris le nom de démocratie. En ce qui concerne les différends particuliers, l’égalité est assurée à tous par les lois ; mais en ce qui concerne la participation à la vie publique, chacun obtient la considération en raison de son mérite, et la classe à laquelle il appartient importe moins que sa valeur personnelle ; enfin, nul n’est gêné par la pauvreté et par l’obscurité de sa condition sociale, il peut rendre des services à la cité. » Périclès.
« Tous les citoyens ont raison de se croire des droits, mais tous ont tort de se croire des droits absolus. » Aristote
« Les rois assassinés, l’antique majesté des trônes, les sceptres orgueilleux gisaient renversés, et l’insigne sanglant de la tête royale, sous les pieds de la foule, pleurait sur ses honneurs : on piétine avec passion ce que l’on a trop craint.
Tout en arrivait à un point extrême de décomposition et de désordre, chacun cherchait le pouvoir et le rang suprême. Alors une élite apprit à créer des magistrats, à fonder le droit, pour amener les hommes à l’usage des lois. Car le genre humain, las de violence, épuisé par les haines, se soumit de lui-même d’autant plus volontiers aux lois et à la rigueur du droit. » Lucrèce.
« Il existe trois choses pour forcer la sympathie et pousser les hommes à faire campagne : la reconnaissance pour services rendus, l’espérance, et l’inclination naturelle. Il faut donc cerner les moyens susceptibles de faire naître chacun de ces sentiments.
Les hommes trouvent dans les faveurs les plus intimes une raison suffisante pour faire campagne. À plus forte raison, comment ceux qui te doivent leur salut ne comprendraient-ils pas qu’à moins de s’acquitter aujourd’hui de leur dette ils n’auront jamais plus l’estime de personne ? Cependant, il faut les solliciter, les amener à l’idée que, si jusque là, ils sont restés nos obligés, nous pourrions bien devenir les leurs à notre tour.
Quant à ceux que l’on tient par l’espérance, race plus zélée encore et de meilleur service, veille à ce qu’ils aient l’impression que ton concours leur est d’ores et déjà acquis ; qu’ils comprennent qu’en matière de services rendus tu es un observateur diligent ; que tu sais parfaitement discerner et reconnaître leur qualité ainsi que leur origine.
Venons-en à la troisième catégorie, celle des dévouements spontanés ; il va falloir leur donner des bases solides en multipliant les témoignages de reconnaissance, en adaptant ton discours aux raisons pour lesquelles on a, selon toi, de la sympathie pour ta personne – en témoignant en retour une égale sympathie -, et en faisant espérer qu’une telle amitié pourra déboucher sur des relations d’intimité. » Cicéron.
« Que ta campagne, enfin, fais-y attention, soit magnifique, brillante, éclatante et populaire ; qu’elle ait un décorum et une dignité exemplaire et que pèse sur tes concurrents, s’il est possible de trouver quelque chose, un soupçon d’infamie (crime, débauche ou corruption) en accord avec leur caractère ! » Cicéron.
VOILA ENFIN UNE BASE VALABLE POUR LES FUTURES NEGOCIATIONS
FUSSENT ELLES A 4..A 7..OU A 9..OU PLUS ..SI AFFINITES.!!
BIEN A VOUS ..