L’autre Albert!

 « On peut apprendre à un ordinateur à dire : « Je t’aime », mais on ne peut pas lui apprendre à aimer.»

Albert Jacquard

Il fut l’un des plus importants vulgarisateurs scientifiques et philosophiques de notre époque. Son humanisme, basé sur une étude approfondie de l’Univers, de la génétique et de l’évolution humaine, en a fait l’un des personnages les plus attachants parmi les savants. Doué d’un talent pédagogique hors du commun, il parvenait à nous faire comprendre nos racines, la manière dont nous fonctionnons. Il tirait, avec une pertinence hors du commun, la sonnette d’alarme concernant la manière dont le monde évolue, nous incitant à revoir notre manière de fonctionner.

Voici trois extraits qui, par la diversité de leurs sujets, parviennent à montrer toute la cohérence de l’homme et de sa pensée. Il vaut la peine aujourd’hui de prendre un peu de temps à écouter celui qui nous a tant aimés et qui vient de nous quitter.


 

 

 

Ancien élève de l’Ecole polytechnique de France, Albert Jacquard a d’abord travaillé comme ingénieur puis administrateur au SEITA, puis en tant que directeur adjoint du service de l’équipement du ministère de la Santé publique.

C’est alors qu’il décide de se tourner vers une carrière scientifique. Entré à l’Institut national d’études démographiques (INED), il perfectionne sa formation de généticien à l’université de Stanford aux Etats-Unis et la complète par un doctorat en génétique et en mathématiques. C’est ce qui lui permet d’occuper, dès 1968, le poste de chef du service de génétique à l’INED.

En 1998, l’auteur âgé de 69 ans compte plus d’une trentaine d’ouvrages à son actif, tous plus ou moins liés aux questions qui touchent l’avenir de l’humanité. On retrouve par exemple L’Éloge de la différence en 1981, L’Abécédaire de l’ambiguïté en 1989, Voici le temps du monde fini en 1991 mais aussi L’avenir n’est pas écrit en 2003, Dieu ? et Halte aux jeux ! en 2004. Combattant les préjugés, Albert Jacquard tente de communiquer l’urgente nécessité de modifier nos valeurs et nos comportements par rapport à la vie sur terre. Une leucémie l’emporte le 12 septembre 2013 à l’âge de 87 ans. (Résumé biographique repris du site Evene.fr)