Encore Schumann…

 

Et puisque je vous parlais la semaine dernière de la Quatrième symphonie de Robert Schumann ( http://jmomusique.skynetblogs.be/post/6898357/obsessions ), je vous en propose deux versions dans le cadre de la « Discothèque idéale ? » 

Je me souviens d’avoir participé, il y a quelques temps, à une séance d’écoute à l’OPL qui y était consacré. Souvent, dans ce cas de figure, on est bien surpris de constater que les versions légendaires qu’on pratique depuis toujours ne résistent pas toujours au verdict de l’écoute en aveugle. Ce fut encore le cas cette fois-là. Inattendue et d’une richesse rare, la version qui avait été primée par tous les participants. Daniel Barenboim dirige l’Orchestre de la Staatskapelle de Berlin (TELDEC), une merveille de sensibilité, de tragique et d’équilibre dans tous les sens du terme. Je suis cependant personnellement moins convaincu par la Troisième symphonie « Rhénane ».


 

Schumann, Barenboim


 

Mais je reste convaincu que sur la longueur de l’œuvre, son architecture globale, la version de Leonard Bernstein (DGG) est plus dramatiquement efficace. Sa régularité dans l’intégrale des symphonies de Schumann me laisse supposer qu’il saisissait parfaitement toute la sensibilité si particulière du compositeur. L’Orchestre philharmonique de Vienne est toujours très riche en sonorités et en phrasés parfaitement réglés. Cette version reste ma favorite malgré une texture plus épaisse que celle des berlinois cités plus haut.


 

Schumann, Bernstein