Sans commentaire… à vous d’«imaginer»…!
Gustav Klimt (1862-1918), L’Arbre de Vie, 1909.
Igor Stravinski (1882-1971), Le Sacre du Printemps (1913), Première partie, interprété par l’Orchestre philharmonique de New York dirigé par Leonard Bernstein.
Le Sacre du Printemps – JOFFREY BALLET d’après les costumes originaux de Nicholas Roerich. Voici un lien qui vous conduira au cœur de cet artiste méconnu et surprenant.
«Platon se méfiait de l’imagination qui serait aussi trompeuse que le sont les sens et les arts; mais Aristote, dans le Traité sur l’âme, la rapproche, tout en la distinguant, de la sensation, et la définit comme la capacité de se représenter un objet en son absence. Chez les stoïciens et pour Cicéron, elle est le contraire même de la raison. L’imagination trouble-t-elle nos représentations ou les rend-elle vivantes? Les modernes, depuis Descartes, Hume et Rousseau, jusqu’aux penseurs contemporaines, ont mis en valeur l’aspect actif de l’imagination, son pouvoir créateur. Les philosophes et les neuroscientifiques rappellent que sans imagination nous ne pourrions ni visiter notre passé ni faire des hypothèses sur notre avenir: les mêmes zones cérébrales semblent être sollicitées par la mémoire des événements révolus et par l’anticipation du futur.»
Patrizia Lombardo, Imagination, dans Arts et Émotions, Dictionnaire sous la direction de M. Bernard, A. Gefen et C. Talon-Hugon, Paris, Édition Armand Colin, 2015, p. 207.
Nicholas Roerich (1847-1947), Décor pour la première partie du Sacre du Printemps d’I. Stravinski en 1913. Pour en savoir plus…