S’il est bien un billet que j’aurais aimé ne pas écrire, c’est celui-ci ! Il sera bref, mais clair. L’époque n’est pas aux réjouissances, nous l’expérimentons tous les jours! Il n’est pas utile de revenir en long et en large sur ce qui paralyse une grande part de nos activités et la tristesse comme le malheur que sème cette saleté de virus.
Mais il est temps, désormais, d’annoncer que les derniers concerts de l’U3A qui devaient avoir lieu en mai et où nous devions recevoir Corina Lardin (violoncelle) et Emi Aomatsu (piano), puis, les étudiants pianistes en Master 2 du Conservatoire royal de Liège sont annulés. Il en va de même pour l’entièreté du Festival Voyages d’été 2020 qui devait se tenir du 1er au 5 juillet prochain.
Nous devions y recevoir, outre une exposition des professeurs d’art de l’U3A, Émilie Chenoy (piano), Julien Lentz (trompette), Fabian Radoux (piano), l’Ensemble A3 (Alain Pire, trombone, Fanny Fauconnier, Flûte et Aurore Grailet, Harpe), Bertrand Lavrenov (violon), Kephren Baiwir (piano), Nora et Zora Novotná (piano 4 mains), Julie Vercauteren (soprano), Carmelo Sorce (piano), Maud Renier (piano), Élodie Lambert (flûte), Valère Burnon (piano), Dominique Swinnen et Jean Schils (piano solo et à 4 mains, Marcel Cominotto (création d’une nouvelle composition),…Hélas, non seulement les rassemblements sont interdits jusqu’au 31 août, mais même si on autorisait des activités collectives à ces dates, il serait inconscient de maintenir les manifestations, notre public, sans doute à risque, ne mérite pas qu’on le mette en danger. Je crois, d’ailleurs que lui-même aurait la sagesse de ne pas s’y présenter.
J’espère que tout ce travail de préparation ne sera pas perdu et que le même programme pourra se transposer en 2021. La plupart des musiciens sont partants pour, tout simplement, faire un report de festival, je les remercie de tout cœur. La saison 2020-21 des concerts de l’U3A est maintenue, pour l’instant et sera annoncée en temps voulus. Il se pourrait même qu’un événement festif, sorte de retrouvailles musicales, puisse avoir lieu un samedi vers la fin du mois de septembre ou au début du mois d’octobre, c’est encore un peu tôt pour l’affirmer, tout dépendra de l’évolution des choses… à suivre !
Mais toutes ces annulations en chaîne sont aussi l’occasion de penser, avec beaucoup d’émotions, aux artistes qui font notre bonheur quotidien et qui se retrouvent du jour au lendemain sans le moindre revenu, sans le moindre contrat et sans le sou… avec, en plus, des perspectives d’avenir bien sombres. Pensez donc que toutes nos grandes et belles institutions ainsi que toutes les plus modestes sont fermées jusqu’à la saison prochaine, que tous les artistes qui avaient des engagements les perdent et que l’avenir est incertain… d’autant qu’on entend que certains prônent une fermeture de toutes les institutions culturelles jusqu’à la fin de l’année !
J’aimerais sincèrement aider tous ceux qui, lors des concerts de l’U3A, nous offrent leur passion et leur talent. Ils se produisent sur notre modeste scène avec toute leur sympathie et pour notre plus grande joie ! Ils ne le font pas pour l’argent, ils le font par passion et par le plaisir qu’ils ont d’exercer leur art. Je réfléchis donc à une formule de festival virtuel, par l’intermédiaire de ce blog et par les réseaux sociaux où chaque musicien proposerait une petite vidéo d’une de ses prestations qui serait diffusée le jour où il aurait dû se produire sur notre scène… sans perdre de vue, évidemment, que ce ne serait qu’un pis aller, le concert en direct, en « live », est toujours préférable…
J’écoute, je parle et corresponds tous les jours avec beaucoup de nos musiciens qui seront bientôt, si ce n’est encore le cas, dans le besoin. Cette idée m’est insupportable. J’étudie donc aussi la possibilité d’organiser une collecte de fonds pour aider ceux qui sont le plus en danger… je vous en reparlerai bientôt !
Le COVID-19 nous a montré sa puissance de frappe. Il met à mal de nombreux pans de notre société, de notre santé, de notre économie et de notre rapport à la vie. Il faut remercier et faire preuve d’une immense gratitude envers tous ceux qui, de près ou de loin, tentent de sauver, de soigner ou d’adoucir cette période inédite. Les artistes en font partie et de belles façons ! La meilleure manière de résister au fléau, c’est d’inventer une nouvelle manière d’exister, de faire preuve de créativité, d’humanité, de courage et de détermination. C’est aussi tenter, dans la mesure de nos modestes moyens, et sans attendre une aide qui parfois tarde trop, de faire en sorte que ce ne soit ni la culture, ni la musique, ni ceux qui la défendent qui en payent, plus que d’autres, les pots cassés. Aucun de ses acteurs ne le mérite ! Je reviens bientôt vers vous avec de modestes mais plus précises idées…
Prenez bien soin de vous ! Vive la Musique, vive l’Art… vie la Culture !
Quel traumatisme pour notre société, les conséquences néfastes pour la population tant sociales qu’économiques et l’annulation de nos activités musicales, notre respiration dans ce monde stressé.
Les artistes en tout genre subissent aussi la crise de plein fouet. Certains peuvent bénéficier du chômage d’autres sans revenu. La culture est secondaire..?.mais c’est le sel de la terre,partie intégrande de notre développement.Plus ponctuellement,les artistes qui nous apportent bonheur et joie dans les concerts et festivals méritent notre attention.Ils se produisent pour notre plaisir et pas pour l’argent.La proposition d’aide aux plus démunis ne peut recevoir qu’un écho favorable parmi nous.Je me fait du soucis également pour ta situation dont tu ne te plaindras pas ton regard touné vers les autres mais…Je ne prends pas de risque en disant que tu manques beaucoup à tes,spectareurs passionnés et actifs,le contraire est aussi tangible, ton sourire devant ton public en témoigne.Bravo pour tes billets joliment ornementés(on n’a pas encore tout oublié) musicalement et nous attendons tes initiatives difficiles à mettre en place en cette période
JMO(le petit,dans l’ombre)
Nous sommes bien impuissant devant cet état des choses. Oui la culture est durement malmenée elle aussi. Il faut parfois bien du courage pour surmonter la vague de déprime qui pointe son écume noire sur notre futur, nous laissant sans perspective d’un après, sans projets et sans goût d’en faire encore. À quoi bon si une recrudescence de l’épidémie nous cloue à nouveau à la maison après l’été?
Mais aussi, il faut taper du pied au fond de la vase pour remonter à la surface en se disant que la santé doit être le but, la protéger et se dire qu’on est chanceux de pouvoir encore espérer des lendemains meilleurs.
Bon courage à vous et merci à tous les musiciens qui ont enchanté nos journées d’insouciance.
Quelle tristesse que toutes ces annulations, mais il ne faut prendre aucun risque.
Ce serait bien qu’on puisse aider tous ceux qui souffrent matériellement de cette crise inouïe. On attend de vos nouvelles et merci encore pour tous vos billets quotidiens qui mériteraient, eux aussi, une contribution de notre part.