Obama rime avec espoir…

« S’il y a quelqu’un qui doute encore que l’Amérique soit l’endroit où tout est possible, qui se demande si le rêve de nos pères est encore vivant, qui s’interroge sur le pouvoir de notre démocratie, ce soir vous lui avez répondu ».

Barack Obama (discours de victoire)


Barack Obama


3 commentaires sur “Obama rime avec espoir…

  1. Il ne faudrait pas resté cantonné dans le domaine du jazz !
    À une époque où ils n’étaient apparemment pas reconnus dans ce domaine, des noirs se sont malgré tout illustrés dans la musique dite classique, entre autres :
    Dean Dixon (1915-1976), chef d’orchestre américain trop sous-estimé actuellement et qui a légué pas mal de gravures chez Westminster, sans compter de multiples enregistrements radio à Francfort (Hessische Rundfunk Orchester)
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Dean_Dixon
    et
    Samuel Coleridge-Taylor (1875-1912), compositeur et chef d’orchestre britannique
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Samuel_Coleridge-Taylor

    Amicalement

    Michel Tibbaut

  2. De même, ne tombons pas dans le leurre que semble nourrir une grande partie de la presse et de la population. Un seul homme ne peut pas changer le monde. Il va s’exposer à de nombreuses oppositions face aux « traditions » d’un pays animé depuis bien longtemps par la peur et l’impérialisme. Pourra-t-il tenir ses promesses? rien n’est moins sur. Alors, réjouissons-nous de l’élection d’Obama qui montre autant un ras le bol de l’administration Bush que d’un changement des mentalités, mais ne tombons pas dans le piège: Obama n’est pas la solution à tous les maux du monde!

  3. Comme tant de monde, l’élection d’Obama me réjouit. Mais pour rester dans la sphère musicale, tout n’est pas encore rose aux USA (et ailleurs) en matière de non-discrimination raciale. Dans le dernier Diapason, Ivan A. Alexandre faisait observer que les grands orchestres américains ne comptaient pas ou si peu de musiciens noirs. Le souvenir sans doute très lointain d’une vieille discrimination qui envoyait les virtouses noirs vers le jazz. Certes, ces musiciens se sont remarquablement exprimé dans ce genre musical. Doit-on alors se réjouir cyniquement que cette discrimination ait engendre des génies tels Charlie Parker, Miles Davis ou John Coltrane (et j’en oublie des dizaines d’autres!) ?

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