Bonjour à tous,
Durant cette période inédite et grave de notre existence, Je sais que plusieurs lecteurs, auditeurs ou mélomanes ressentent une douloureuse solitude. Il est pourtant important de ne jamais perdre le contact. Je me propose donc, modestement, de vous présenter, chaque jour de notre confinement, un morceau musical qui me tient à cœur, une peinture qui n’y est liée que par les transversalités que vous pourrez établir et une citation émanant d’ouvrages que j’aime. Il ne s’agit pas de billets à proprement parler, ceux-ci viendront, sauf contretemps, le dimanche. Vous retrouverez toutes ces publications dans la nouvelle catégorie en cliquant sur » Un jour avec les Arts » dans la colonne de droite. J’espère vous apporter ainsi un peu de rêve, de plaisir, de réflexion et vous inciter à mesurer toute l’importance de la culture dans nos vies…!
Voici donc la première proposition:
À tout Seigneur tout honneur, J.S. Bach, Clavier bien tempéré, livre 1, Prélude et Fugue n°12 en fa mineur BWV 857 par S. Richter.
Ferdinand Hodler (1853-1918), Le Bois des Frères (Le Bois de la Châtelaine), 1885.
« Quand on marchait dans la voie de la vertu, le monde n’était qu’une communauté. C’étaient les hommes de talent qu’on choisissait. Leur voix était sincère et ils pratiquaient l’harmonie. Les hommes traitaient les parents des autres comme les leurs et chérissaient les enfants des autres comme les leurs. On procurait aux vieillards un abri jusqu’à leur mort, aux hommes dans la force de l’âge du travail, aux jeunes l’éducation. On manifestait douceur et compassion aux veuves, aux orphelins, aux gens sans enfant et aux malades, de façon à s’occuper d’eux. […] Les gens détestaient le gaspillage des biens, mais sans pour autant les accaparer pour eux-mêmes. Ils aimaient à travailler de toutes leurs forces […] et les portes extérieures des maisons restaient ouvertes. C’était la période de la Grande Unité [ta-t’ung] ».
Liji (Chine, IIème siècle ACN), Le Livre des Rites.
Superbe. Merci monsieur Onkelinx pour ce choix si harmonieux et rayonnant de beauté.
Merci pour votre accompagnement dans la joie et la découverte, toujours remarquable. Patience et courage à vous, Monsieur Onkelinx. Josiane Maes.
Ne soyez pas si modeste, cher Monsieur Onkelinx. Votre talent fait rayonner les compositeurs et leurs œuvres, votre générosité, votre savoir illuminent ces temps troublés, notre confinement s’en trouve allégé, nourri. Merci, merci 1000 fois pour ce rendez-vous déjà attendu, pour votre humanisme, votre sagesse, et l’optimisme qui se dégage de votre initiative. Bravo, encore !
Merci….voilà qui met du baume au coeur. …
Merci je partage….
bravo et merci pour cette sympathique initiative
Merci merci merci..