«Et bien va! Aux Britanniques, nos parents, nous accordons ce bonheur plus volontiers qu’à tout autre peuple de la terre.»
Caroline von Greiner, à l’occasion du second voyage de F.J. Haydn à Londres
Canaletto (1697-1768), La ville de Londres vue de la Tamise avec la Cathédrale Saint Paul, vers 1748.
Franz Joseph Haydn (1732-1809), Symphonie n°104 « London », 2. Andante, interprétée par l’Orchestre philharmonique de Vienne dirigé par André Previn.
« Que dire maintenant des nouvelles symphonies spécialement composées par Haydn pour ces concerts londoniens (les Concerts Salomon), et dirigé par lui du pianoforte…? On est littéralement transporté d’admiration, on ne peut qu’applaudir de la voix et du geste. C’est particulièrement vrai des Français, si nombreux ici que les lieux publics en sont pleins. Comme vous le savez, ils sont très sensibles, et incapables de contenir leurs transports, ce qui fait qu’au milieu des plus beaux passages des adagios les plus doux, ils battent bruyamment de mains, gâchant ainsi tout. De chaque symphonie de Haydn, l’adagio ou l’andante ne manque jamais d’être bissé… Le digne Haydn, dont j’apprécie fort d’avoir fait la connaissance, dirige lui-même de la façon la plus modeste. C’est vraiment un homme de cœur, équitable et honnête, aimé et estimé de tous.» Le correspondant londonien d’un journal de Weimar, le 25 mars 1794.
Cité par Marc Vignal, Joseph Haydn, Paris, Fayard, 1988, p. 454.
Claude Monet (1840-1926), Le Parlement de Londres dans le brouillard, 1904.
Une affiche éditée par le Centre de Vulgarisation de la Connaissance, présente dans le métro parisien en juin 1997, s’appuyant sur ce qui constitue un des fondements de notre culture, la gastronomie, donne « La Recette du brouillard » :
« Pour préparer un bon brouillard…
Prenez un grand bol d’air humide :
il contient de l’eau sous forme de vapeur imperceptible.
Refroidissez l’ensemble – c’est très important !
Observez attentivement : sous l’effet du froid,
cette vapeur se transforme en liquide
prenant l’aspect de minuscules gouttelettes.
Laissez « épaissir » un moment.
Le brouillard est à point.
Conservez au frais et à l’abri du vent. »
Eric Fogg (1903-1939), Concerto pour basson et orchestre, 2. Grave e molto sostenuto interprété par Graham Salvage au basson et le Royal Ballet Sinfonia dirigé par Gavin Sutherland.